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Les joies de la thèse
8 juin 2013

J'aime mon directeur de thèse

Je n'avais pas encore parlé de lui ici.

Il est vrai que je ne le vois pas très souvent. Là, ça faisait grosso modo un an que je n'avais pas fait le point avec lui. Non pas parce qu'il refuse ou n'a pas le temps de me recevoir. Non, c'est parce que, plus je le vois rarement, plus cela me donne la possibilité de lui montrer que j'ai avancé depuis la dernière fois que l'on s'est rencontrés. Simple question de bon sens.

Notre rendez-vous a eu lieu jeudi dernier.

Il m'a mis la pression grave: plan et problématique (ou plusieurs propositions de plans et de problématiques) pour le 1er juillet, prochain rendez-vous le 4 juillet, début de la rédation en septembre max. Et si je veux espérer avoir droit à une cinquième année, il lui faut 200 pages sur son bureau en juin 2014.

Fin de la rédaction en juin 2015. Eté 2015= corrections en lien avec lui. Dépôt en septembre et soutenance en décembre 2015. Arrrrrrrrrrrgggggggggghhhhhhhhhhh!!!!!!!

Déjà, cela me semblait difficilement réalisable (mais en même temps hyper motivant car cela donne des perspectives et des échéances concrètes). Et, de plus...

....


Rentrant hyper motivée chez moi après ce rendez-vous et une "balade" épique en Vélib (merci les travaux sur les quais), je reçois une lettre de l'IUFM de Paris (oui, j'envisage éventuellement de passer le CRPE pour être prof des écoles. Je me suis inscrite à l'arrache totale le 31 mai jour de la dead line pour la "reprise d'études" (sic), avec constitution d'un méga dossier, négociation avec l'IUFM car je ne suis pas encore inscrite à Pôle emploi etc. Bref, tout ce que je déteste en paperasse et en stress et je vais enfin fermer cette longue parenthèse): je suis convoquée mercredi matin pour un test de maths et de français...! Oui, de maths et de français... Certes, j'ai fait un bac S, mais 3 semaines après, j'avais déjà tout oublié en maths, et les histoires de COI, complément circonstanciel de lieu et autres antonymes/synonymes remontent à bien bien longtemps aussi.

Du coup, au lieu de réfléchir à mon plan, je fais depuis jeudi soir des maths et du français toute la journée. Je n'aurai jamais le temps de tout rattraper, je vais essayer d'aller au moins jusqu'au programme de 2de inclus, après, qui vivra verra. Bon, ce qui est rassurant, c'est que ça revient à peu près vite et, comme j'ai décidé de ne plus chercher à comprendre pourquoi - par - font +, j'arrive plus facilement à résoudre les problèmes et exercices qu' à l'époque du collège

Au moins, je suis super motivée par ma thèse (pour l'IUFM, je ne sais pas encore tout à fait) et j'ai la pression pour m'y mettre. C'est d'ailleurs pour cela que le programme de maths de 3e enfin gobé (digéré je ne sais pas encore, on verra mercredi), je  me suis empressée de cuisiner (cf. le chapitre thésard et bouffe, je mettrai un lien quand je saurai faire) et de traîner sur mon blog via yahoo, facebook etc.

Le défi des 1000 heures au 11 juillet devient chaud...

Mais la pression du plan pour le 1er juillet va sûrement entraîner un regain de travail entre le 29 juin 8h et le 1er juillet 6H45.

Note à moi-même (ce post est complètement destructuré mais c'est pas grave): acheter de la vitamine C, du Guronsan et des stocks de thé le 29 juin matin au plus tard.

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Commentaires
Les joies de la thèse
  • Parce que ça dure des années (et on ne sait pas combien de temps), parce que ça occupe les 4/5 de temps de cerveau disponible, autant qu'il reste quelques souvenirs de ce long périple, qui mènera on ne sait où.
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