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Les joies de la thèse
11 novembre 2012

Quand la fatigue s’en mêle (post écrit vendredi)

J-15 avant ma communication qui va me rendre célèbre dans toute la communauté scientifique et qui fera regretter au comité Nobel de ne pas avoir créé un prix de musicologie.

Il est temps d’accélérer le mouvement et je suis, pour une fois, vraiment motivée. Mais c’est sans compter sur cette maudite fatigue venue s’installer il y a une bonne semaine (changement d’heure, nuit qui tombe tôt, 3 mois sans un jour de vacances et de culpabilisation quand je ne travaillais pas, stress au boulot, à moitié malade. Rayez les mentions inutiles). Bref, je suis cre-vée, les-si-vée, torchon-chiffon-carpette. Mais je ne n’ai toujours pas écrit ma communication. Cela fait une semaine que je reste l’air hagard devant mon ordi sans écrire la moindre ligne à tenter d’empêcher mes paupières de se fermer. J’ai la concentration d’un hyperactif sous perfusion de redbull tout en étant hypotonique. Cherchez l’erreur. Du coup, je trouve plein d’activités rigolotes pour meubler le temps et ne pas avoir à fixer mon attention.

Arrivée  aujourd’hui à 12h30 à la BNF et restée jusque 18h, j’ai eu le temps :

-          De passer 1 coup de fil de 10 min

-          D’envoyer 3 sms

-          D’aller 5 fois aux WC

-          D’aller chercher 3 fois des trucs dans mon sac

-          De faire 4 pauses mail de 15 min chacune

-          De réfléchir aux cadeaux de Noël (indispensable un  9 novembre)

-          De sortir 15 min m’acheter un coca (urgence caféïne)

-          D’écrire le brouillon de cet article

-          D’exaspérer tout le monde par mes allers et venues permanentes

-          D’écrire l’intro de ma communication qui sera à refondre entièrement car il y a trop de délayage.

Quelle efficacité en 5h30 de temps ma bonne dame !!!

C’est horrible ! Personne autour de moi n’a décollé de son ordi depuis mon arrivée, tous ont l’air super concentrés. Mais comment font-ils, boudiou ??!!!

Bon, il est 17h15 : encore une bonne demi-heure à tirer : Allez tous ensembles, en musique : Motivé, motivé ! Faut rester motivé !!! 

NDLR : Pour l’absence de travail dans la matinée, j’avais la bonne excuse de m’être occupée de mes yeux

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  • Parce que ça dure des années (et on ne sait pas combien de temps), parce que ça occupe les 4/5 de temps de cerveau disponible, autant qu'il reste quelques souvenirs de ce long périple, qui mènera on ne sait où.
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