Ne jette pas l'éponge!!!

Quand des doctorants jettent l'éponge

Cela fait six mois que Sophie Lorgeré a définitivement arrêté la thèse sur laquelle elle travaillait depuis... six ans. " Psychologiquement je n'en pouvais plus, et avec le coronavirus, c'était trop. Cette période m'a permis de prendre du recul sur un ras-le-bol que je couvais peut-être depuis longtemps ", se souvient celle qui préparait un doctorat sur les séries télévisées à Rennes-II.

https://www.lemonde.fr

Un article du Monde sur les abandons de thèse m'a subitement rappelé que la recherche existait encore et qu'il n'était jamais trop tard pour s'y remettre, que j'avais un jour tenu un blog.

Alors, coucou lecteur/lectrice (je ne suis pas encore passée à l'écriture inclusive), oui, je suis toujours vivante et ça va.

Si tu me lis, que tu glandes sur internet au lieu de travailler, c'est que tu n'es pas trop motivé aujourd'hui. Si tu en as un peu, parfois, souvent, à la folie marre de ta thèse, c'est normal. Sache que, jusqu'au bout, et même des années après, tu entretiendras des relations ambigues avec elle. Il faut juste que tu assumes cette bizarrerie et ton côté maso. Tu n'es pas seul(e), tous les thésards sont comme toi.

Donc, pour te rassurer,  maintenant que j'ai un peu de recul et que les années ont passé, sache tous les docteurs de mon entourage qui ont vraiment voulu faire de la recherche comme métier (donc, en gros, tous sauf moi) ont eu un poste et même un vrai poste, genre avec un salaire qui tombe tous les mois, un vrai statut et tout et tout. Donc oui, ça existe et c'est possible. Bien sûr, il y a eu les post-docs plus ou moins longs et plus ou moins loin (idée d'article : le couple à l'épreuve du post-doc), des contrats plus ou moins précaires pendant une période plus ou moins très longue, mais la lumière est au bout du (long) tunnel!!!! Toi aussi tu peux avoir un poste!!!! Courage et que la force soit avec toi!!!!

Courage, thésard!!! Au boulot et APRES seulement, si tu es sage et que tu as bien travaillé, tu auras le droit de regarder Netflix (heureusement que ça n'existait pas vraiment lors de ma thèse...)