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Les joies de la thèse
14 mars 2014

Si vous avez des insomnies...

Je sors le haut du crâne de l'eau avant d'être à nouveau noyée sous le travail à partir de lundi.

Je suis actuellement plongée (notez la métaphore filée, ce blog est décidément une grande leçon de style littéraire) dans un bouquin absolument passionnant de 2100 pages format bible: Le Livre d'Urantia.

4 ans que je procrastinais la lecture de ce livre fondamental pour mon sujet, et j'avais bien raison.

En gros, c'est une sorte de Bible revisitée à l'aune des connaissances du 20e siècle. Le bouquin a été écrit par des américains qui devaient beaucoup s'ennuyer ou avoir trouvé le bon filon pour gagner du fric en fondant leur secte. Parce que oui, ce n'est pas drôle d'écrire un manifeste religieux si on n'a pas les adeptes pour le lire.

Qu'est-ce que ça raconte? La vie de l'univers, de sa création à la résurrection de JC qui est en fait l'incarnation de l'ange Mickaël, lui-même souverain de notre univers, Nébadon. Parce qu'il y a plusieurs univers régis par Dieu, et du coup, toute une hiérarchie céleste qui ferait passer la bureaucratie soviétique pour le conseil d'administration d'une société écran des Bermudes. Tous les anges, archanges, séraphins, supernaphins (sic) etc. se baladent d'un bout à l'autre de l'Univers et des pistes d'aterrissage spéciales sont aménagées sur chaque nébuleuse. La Terre ne s'appelle plus Terre mais Urantia, ça fait plus classe.  Il y a eu des hommes de toutes les couleurs dont nous descendons nous-mêmes (aujourd'hui vous allez apprendre que vous avez eu des ancêtres dont la couleur de peau était violette ou orange) avant Adam et Eve qui sont des extraterrestres et font partie d'une race divine particulière qui envoie des représentants sur chaque planète habitée une fois qu'elle juge ses habitants prêts. Bien sûr, notre planète est sous-évoluée par rapport aux autres, c'est pour cela que l'on ne peut pas comprendre  toutes les contradictions présentes dans le livre. La dernière partie est une réécriture du Nouveau Testament, qui comble les ellipses et les failles des textes originaux. On apprend notamment que Jésus a eu la gastro à 5 ans puis d'autres maladies infantiles mais que c'était heureusement à chaque fois bénin.

Cela pourrait être à mourir de rire tellement c'est nul. Et bien même pas. Totalement imbitable.

Il me reste 1000 pages...

 Edit du 20 mars: J'ai fini !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

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Commentaires
Les joies de la thèse
  • Parce que ça dure des années (et on ne sait pas combien de temps), parce que ça occupe les 4/5 de temps de cerveau disponible, autant qu'il reste quelques souvenirs de ce long périple, qui mènera on ne sait où.
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