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Les joies de la thèse
17 décembre 2012

Et la thésarde fit ses courses de Noël (exercice d’utilisation du passé simple et de la concordance des temps)

Au mois de décembre, j’ai coutume d’être dé-bor-dée. Entre le boulot, certes à temps partiel, la vie sociale bien remplie et les préparatifs des fêtes, je ne sais plus où donner de la tête. Du coup, ma thésounette adorée pâtit de mon manque de temps et cela fait longtemps que je ne lui ai pas accordé toute l’attention qu’elle mérite. Pour résumer, je n’ai quasiment rien fait depuis ma communication de fin novembre.

Comme toute femme active, j’essaie de concilier efficacement les différents aspects de ma vie. C’est ainsi que j’eus la bonne idée, il y a quelques jours de cela, d’entreprendre l’achat des cadeaux de Noël un vendredi matin aux grands magasins, histoire d’éviter la foule. L’opération Mère Noël fut rondement menée, je peux être fière de moi. Là où cela se corsa, c’est lorsque, les bras chargés de présents, je dus me rendre à la BNF. La proximité du lieu d’achats et de la BNF étant évidente, je décidai de me rendre à pieds dans le Temple du Savoir, bien qu’étant relativement chargée. C’était sans compter sur la méga averse de neige fondue mêlée à de la grêle (truc super ag réable quand ça vous tombe sur la figure, je ne vous raconte pas). Bref. Tout à coup, j’entendis un grand « boum » dans la rue que j’arpentai. Mon sac en carton avait fondu sous la quantité d’eau, tous les cadeaux étaient tombés par terre dans la rue et il ne me restait plus que la poignée entre les mains. Il me fallait cependant marcher encore quelques centaines de mètres. Je ramassai donc les objets éparpillés, en mis une partie dans mon sac à main et pris le restant à la main. Ce qui ne devait être qu’une promenade de santé, démonstration de ma grande capacité d’organisation, se transforma quelque peu épreuve urbaine placée sous le seau de l’humidité. La gogole qui arrivée quelques instants après trempée à la BNF avec un plat à raclette dans les bras, plein de trucs totalement futiles dépassant de son sac, et qui réclama 2 casiers pour ranger tout son barda, c’était moi…

Grand moment de solitude…

(au moins ce temps pourri me força à rester quelques heures à la bibli, totalement improductives, mais néanmoins davantage que si j’étais directement rentrée chez moi).

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Les joies de la thèse
  • Parce que ça dure des années (et on ne sait pas combien de temps), parce que ça occupe les 4/5 de temps de cerveau disponible, autant qu'il reste quelques souvenirs de ce long périple, qui mènera on ne sait où.
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