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Les joies de la thèse
18 février 2013

Arrachage de cheveux

Déjà que je n'ai pas une chevelure de lionne, c'est pas trop une bonne idée de me lester d'une partie de ma masse capillaire. Passons.

En gros, ça fait 3 semaines que je m'entraîne à la communication interculturelle avec un éditeur allemand. Pour l'instant, on n'a pas dépassé le stade du dialogue de sourds.

Je vous fais le résumé en VF de nos fructueux échanges de mails

- Bonjour, je voudrais connaître le prix des n°X et Y de votre revue et savoir comment les commander.

- Bonjour, le prix pour chaque volume est "Gloups mais ça passe encore', vous pouvez commander par mail.

- Merci. Je vais donc commander ces ouvrages. Voici mon adresse. Comment puis-je payer depuis la France?

Pas de réponse.

Et à chaque relance, la même réponse "Vous pouvez commander par mail".

Oui, mon coco, j'ai bien compris. Mais pourquoi j'arrive pas à commander alors?

Sans compter que cette revue a connu 5 éditeurs au bas mot en 10 ans et qu'un troisième super volume avec des articles de la mort qui tue n'est pas disponible en France, et plus édité par l'autre maison.

Mon Dieu, faites que le professeur de la fac où j'ai fait mon Erasmus et qui dirige la revue en question se souvienne de la petite française qui se tapait des gros moments de solitude à chaque fois en cours parce qu'elle comprenait toujours tout de travers et qu'il ait la grâce de lui envoyer ce volume introuvable (et les 2 autres trouvables aussi par la même occasion si je n'arrive toujours pas à m'entendre avec Ubu)!!

 

 

 

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Commentaires
Les joies de la thèse
  • Parce que ça dure des années (et on ne sait pas combien de temps), parce que ça occupe les 4/5 de temps de cerveau disponible, autant qu'il reste quelques souvenirs de ce long périple, qui mènera on ne sait où.
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