Auto-sabotage
Ma philosophie: "N'entreprends rien pour être sûre de ne pas avoir d'échec. Si jamais tu es face à un enjeu important, auto-sabote toi".
Cela se résume à :
- arriver au bac S sans avoir révisé les maths ni la bio. Donc méga stressée avant les épreuves, malade comme un chien et bac du premier coup certes, faut pas exagérer, mais sans gloire.
- ne pas aller en ECE/ECS ou HK de peur de passer pour une nulle car jamais je n'aurais réussi les concours
- passer du droit à la musicologie car cela ne mène à rien (et aussi un peu beaucoup parce que la musico c'est quand même 1000 fois plus intéressant que le droit). Bref, préférer 5 ans d'études intéressantes pour 40 ans de boulots de merde à 5 ans d'études chiantes pour 40 ans de boulots de merde, mais sûrement mieux payés.
- faire un refus de priorité au bout de 30 mètres le jour de l'examen du permis. Même pas sortie de la première rue que j'étais déjà éliminée,
- ne pas tenter le CNSM en érudition, de peur de ne pas réussir le concours,
- ne pas suffisamment activer mon réseau pro, m'investir dans le milieu pour espérer me faire connaître dans le milieu et décrocher un meilleur poste,
- attendre les autres sans avancer moi-même,
- ne pas prendre le temps et ne pas avoir l'énergie de redéfinir mon projet pro,
-en résumé, ne jamais me donner à fond pour quoi que ce soit de peur que le résultat ne soit pas comme je l'espérais et que la déception soit alors trop forte
- et bien sûr, ne pas avancer suffisamment ma thèse pour espérer la finir un jour, tout faire pour que je ne puisse jamais faire de recherche, alors que j'adore ça.
Voici le diagnostic posé. Reste à savoir comment régler ce petit problème légèrement fondamental...