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Les joies de la thèse
9 février 2013

Procrastination

Après une semaine relativement studieuse (entrecoupée de quelques spider solitaires quand même), me voici sortant de la BNF hier assez contente de moi. J'ai en effet réussi à travailler assez concentrée, parfois même par séquences d'une heure et demi. Cela peut paraître ridicule, mais au vu de mes problèmes de concentration, c'est pas mal. Motivée, je m'élabore un planning pour aujourd'hui: debout à 7h30, thèse de 8h à 14h30 avec petite pause déjeuner entre et pouvoir ensuite profiter de l'après-midi.

A 11h30, je sors du lit. A 13h, je suis prise d'une envie irrépressible de bouffe polonaise (non, je ne suis pas enceinte). Un bon pretexte pour aller jusque Goncourt à l'épicerie polonaise. Zut, il fait beau, il faut en profiter! Donc promenade de santé pour appliquer l'adage "mens sanem in corpore sanem", et,tant qu'à faire, je vais jusqu'Opéra. De retour dans mon home sweet home à 16h, je ne sais même plus ce que j'ai fait. Autant dire que cela devait être une occupation constructive et passionante.

Puis long coup de fil à mon amie AG qui cherchait elle aussi tout moyen possible pour ne pas avoir à se mettre à son article. Plus d'une heure à parler de tout et de rien, à faire le point, écouter de sages conseils, rire. Le genre de coup de fil qui fait du bien.

Maintenant, il est 21h, et avec 13h de retard sur mon planning journalier, je vais me mettre à travailler avant que l'appel de Dr House ne se fasse trop pressant.

 

Edit du 10/2/13: Dr. House 1 / Thèse 0

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Commentaires
M
Je me reconnais trop ! Je suis fatigué le matin, inefficace entre 13 et 16h, pressé de rentrer chez moi entre 16 et 18h et après...oulah ! La thèse c'est la journée, pas le soir ! (vive les thèses en sciences qui sont financées)
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Les joies de la thèse
  • Parce que ça dure des années (et on ne sait pas combien de temps), parce que ça occupe les 4/5 de temps de cerveau disponible, autant qu'il reste quelques souvenirs de ce long périple, qui mènera on ne sait où.
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